Voici le premier reportage de votre petit serviteur, j'ai nommé le petit Ponari!
Durant ces vacances d'été, je l'ai emmené avec moi de partout.
Peu à peu ce petit reprend le flambeau de son frère Pipo. Non pas que ce dernier délaisse son entreprise, bien au contraire... Je dirais simplement que celle-ci s'est diversifiée! Les frères sont partout : il faut regarder en haut du moulin, en haut des arbres; il faut chercher dans les caisses des brocantes et pour cela, c'est Ponari, le "finder" comme son papa l'appelle, aidé parfois de Falafel (le petit bleu sans crins) lorsque le devoir l'appelle; et puis il y a aussi Internet, les taties etc. Cette tâche est quant à elle entièrement dévolue à notre petit geek de la maison : j'ai nommé le petit Kolo. Pour tout cela, il faut bien entendu un "maître d'ordre", un "grand supervisateur" comme ils disent les petits ânons avec pour ces mots dans leur petite bouche une très grande admiration et un profond respect! Et vous l'aurez compris, seul le "petit Grand" peut assumer cette tâche à la fois complexe et difficile... Au village, tout le monde est très fier de leur résultat et tous voient la quête comme une oeuvre collective ou chacun se sent plus qu'impliqué! Chacun met un peu du sien, les idées fusent comme les légumes sortent de la terre du potager de Citron!
Et pour le petit Ponari, et bien il n'en est pas en reste...
Un jour, une idée pas comme les autres a jailli de son petit cerveau.
Chaque week-end, lorsque nous l'emmenons s'égosiller à nos cotés en brocantes, nous passons près de curieuses montagnes...
Les terrils de Loos-en-Gohelle, mon petit est toujours impressionné par leur taille.
Il faut bien lui reconnaître qu'ils sont très haut, les plus hauts d'Europe même. De leur sommet, le panorama est exceptionnel : on peut voir au loin Lille, juste en dessous Lens ainsi qu'une multitude de petits villages où nous arpentons les rues brocantes après brocantes etc.
Avec des jumelles même, peut-être bien que l'on pourrait apercevoir des frères aux lucarnes des maisons ou cachés dans leurs caisses dans les greniers???
Pour en avoir le coeur net, nous avons décidé de tenter l'expérience.
Ponari avait dans l'ambition d'y aller avec Dora, mais comme elle n'arrivait toujours pas, le petit a décidé de ne pas baisser les bras; et puis, ça lui ferait de belles histoires à raconter!!! S'il trouvait des frères même, il passerait pour un "héros" au village... Rhôooooooo, c'est donc plein d'espoirs que nous avons réservé nos places pour une visite...
Mais qu'est-ce qu'un terril me direz-vous??? Un terril, c’est une sorte de décharge industrielle que les Houillères utilisaient pour se débarrasser des roches « stériles » qu’elles devaient extraire en même temps que le charbon. Cette accumulation de matières à proximité des puits d’extraction marque nos paysages d’aujourd’hui. Ce sont les « montagnes » du plat pays, témoins et vestiges d’une longue histoire.
À la base, "terril" s'écrivait "terri" : c'est dans la presse relatant la catastrophe de Courrières (1906) que l’on trouva pour la première fois l’orthographe "terril". Les journalistes parisiens, qui demandaient aux gens du secteur comment le mot s’écrivait, auraient reçu cette réponse : "comme fusil".
Donc voilà pour la petite leçon d'histoire...
Mais revenons à mes pigmés! Lol!
Voici une petite photo de Ponari sur une maquette du site, prêt à affronter l'ascension des 187 mètres de hauteur!...

Le site est d'une beauté exceptionnelle si l'on puis dire...
Le Soleil était au rendez-vous, la chaleur étouffante, mais nos petits coeurs étaient pleins d'entrain tandis que nous gravillons les chemins...
Regardez!!! Le petit Ponari a trouvé une "gaillette", un petit morceau de charbon oublié par les trieuses...

Il est tout content, il pourra la ramener à la maison pour tout expliquer à ses frères! Il pose fièrement!
Petit gros plan...

On ne s'en rends pas trop compte mais sur les photos, nous avions déjà gravit la moitié du terril...
Même si de nos jours, nous distinguons bien deux terrils, il y en avait à l'origine quatre : deux ont été exploités par la suite...
On s'en rend bien compte avec ce cliché...

Allez, allez, plus que quelques mètres.
Ponari regarde tout, tout, tout. Il cherche, scrute l'horizon avec ses petit yeux!
"Les frères, les frères, où êtes vous??? Vous m'entendez??"

Oooooooooh hisse! Le voilà au sommet!


Avec beaucoup de regret mais de belles images pleins les yeux, il a fallu se rendre à l'évidence : même avec les jumelles du pépé de papa, nous n'avions aperçu aucuns frères... Nous étions en effet bien trop haut...
"Je crois bien que Pipo a le même problème lorsqu'il se met sur le dos d'AquaTurbo le petit oiseau, ils sont obligés de faire du rase-mottes"...
Ne croyez pas que cette expérience a dépité mon petit, bien au contraire, lendemain, nous tentions une seconde idée : la Belgique!!!
C'est en Belgique que tatie Lutichou trouve toujours des frères dans des bulles! Le petit voulait allez voir lui aussi!
Le voici sur une grille à l'entrée d'un grand magasin, juste à proximité d'une petite mare...

Nous avons cherché, appelé, en vain...

Nous avons fait pleins de magasins de bootlegs de poneys...
Nous étions dépités... "Il ne faut pas se laisser abattre" s'exclama maman Lilith...
Elle traîna tout son petit monde dans un "salon de thé" pour se délecter de bonnes glaces...
La mémé de Ponari lui tendit son petit pot de chocolat chaud, prêt à être versé sur son "Chocolat liégeois"... Miam...

Vous allez vite découvrir une nouvelle facette de la personnalité es ânons, ce sont tous de petits gourmands!
Ah bon, vous le saviez déjà??? Lol!...

Avant de partir, nous avons décidé de montrer à Ponari un endroit particulier...
Un endroit pleins de poissons : des grands, des petits... Peut-être qu'ils avaient entendus parler des frères eux aussi???
Le petit Ponari était très impressionné! Comme ils étaient nombreux!

Qu'est-ce qu'ils étaient joueurs, c'était trop rigolo : à peine papa mettait-il son doigt dans l'eau que tous se jetaient dessus pour lui faire des chatouilles!

"Vous connaissez les frères s'il vous plaît??? Vous en avez vu déjà???"...
Hélas, le petit n'eut droit qu'à des réponses négatives... Le pauvre...
Il partit quelques minutes s'isoler au dessus d'un petit bassin d'esturgeon...
Alors que quelques larmes perlaient à ses jolis petits yeux, un petit esturgeon eu pitié de son récit et se lança dans une petite danse pour lui faire retrouver le sourire et l'espoir...